|
7 novembre 1818 - 05 h 25 | C.Q. ?? Tous - Aux Quartiers Généraux français.
On avait laissé jusqu'ici aux habitants, dans l'intérêt de leur sécurité, la liberté de s'éloigner à temps de la zone dangereuse ou d'être livrés aux troupes de l'Entente. Étant donné que ce dernier point répond fréquemment à leurs désirs, on laissera à partir de maintenant les habitants de toutes les localités qui, par suite des mouvements des troupes allemandes se trouveront dans la zone de combat, dans ces localités. Les habitants sont pourvus de vivre pour plusieurs jours. Dès que les troupes de l'Entente s'approcheront, les maires accompagnés de quelques personnes s'avanceront au-devant d'elles en agitant des drapeaux blancs pour leur indiquer la présence d'habitants. Il est recommandé aux habitants de quitter les localités par [manque] et le sud-ouest.
|
|
7 novembre 1918 - 12h h. allemande | Radio allemand
Commandement suprême armée allemande au maréchal Foch
Les plénipotentiaires allemands pour un armistice quittent SPA aujourd'hui à 12 heures (midi) et se présenteront vraisemblablement entre 4 et 5 heures après-midi aux avant-postes français sur la route Chimay-Fourmies-la Capelle-Guise. Il y a en tout dix personnes sous la conduite du Secrétaire d'Etat Erzberger, plus les chauffeurs d'automobile.
| |
|
7 novembre 1918 - 15 h | Radio passe par le poste météo français " MAX " (région de Noyon) à 15 heures
ORDRE
En vue de faciliter l'arrivée des parlementaires allemands aucun feu ne sera exécuté sur la zone comprise entre la ligne Flamengerie-Trelon au nord et la ligne Froidestrees-Mondrepuis au sud. Cette prescription est valable dès réception jusqu'à minuit.
|
|
7 novembre 1918 | Radio allemand
[manque]. A Sedan et Balan se trouvent en ce moment presque dix mille habitants, femmes, enfants, vieillards et infirmes. La population fait savoir au Quartier Général allemand par ses représentants et tout particulièrement par Mr. Grandpierre qu'elle préférerait plutôt périr que de quitter la ville. Sur ce, le Quartier Général allemand a de nouveau attiré l'attention de la population sur les dangers auxquels elle pourrait être exposée et a déclaré que le G.Q.G. allemand rejette toute responsabilité pour la vie de la population sedanaise. Le conseil municipal de Sedan, tout en reconnaissant que le G.Q.G. allemand a fait tout son possible, n'a voulu changer sa décision au sujet de l'évacuation de la population de la ville. Il a par contre demandé de transmettre au Quartier Général français le vœu le plus sincère de la ville de Sedan pour que toutes les mesures soient prises pour la vie et la sécurité de la malheureuse population. Le Quartier Général allemand porte ces points à la connaissance de Q.G. français et l'informe qu'il refuse une responsabilité quelconque pour la sécurité de la population sedanaise.
Le commandement en chef allemand.
| Titre 1 | : | valeur 1 | Titre 2 | : | valeur 2 | Titre 3 | : | valeur 3 |
|
|
7 novembre 1918 - 17 h 30 | Le Haut Commandement allemand au maréchal Foch
17 h 30 - Par suite d'un retard, la délégation allemande ne pourra passer la 1ère ligne près de Haudroy à 2 kms N-O de La Capelle qu'entre 8 et 10 heures du soir.
| |
|
7 novembre 1918 - 18 h 30 | de " M Y Z " 18 heures 30 à tous les postes : O R D R E
La cessation du feu prescrite par radiotélégramme jusqu'à ce soir minuit sera prolongée jusqu'à demain 8 novembre 6 heures dans la zone comprise entre la ligne La Flamengerie et Trelon au nord et la ligne Froidestrees-Mondrepuis au sud.
| |
|
7 novembre 1918 - 18 h 50 | Radiogramme de l'antenne n° 4 (18 h 50)
au général Debeney, Commandant en Chef de l'Armée Française
Le Haut Commandement allemand a ordonné une suspension d'armes dans le secteur Etroeuingt- Ohis, à partir d'aujourd'hui 3 heures de l'après-midi. Le commandement de l'armée demande qu'on fixe les mêmes limites pour les troupes françaises d'en face, qu'on fasse rétrograder les troupes qui auraient accompli des mouvements d'approche après le commencement de la suspension d'armes, et qu'on dénonce cette suspension d'armes 10 heures avant sa fin. Prière d'accuser réception.
| |
|
7 novembre 1918 - 21 h 15 | Général commandant d'Armée Debeney à A.O.K. Huter
21 h 15 - Réponse à message reçu à 18 h 50
Conformément aux instructions que j'ai reçues, j'ai pris mes dispositions pour assurer l'arrivée sans danger pour eux des parlementaires allemands. Il ne sera pris aucune autre disposition particulière.
|
|
7 novembre 1918 - 22 h 15 | Grand Quartier des Alliés à Grand Quartier Général allemand
Le maréchal Foch à commandement allemand :
Le maréchal Foch accuse réception du message indiquant que la délégation franchira les lignes entre 8 et 10 heures du soir près de Haudroye.
|
|
7 novembre 1918 - 23 h | Extrait d'un radio intercepté (23 h)
À la 3e escadre, la commission a entamé des négociations ; ces négociations se poursuivent favorablement. La 3e escadre reste fidèle au gouvernement. Les hommes de confiance.
Signé : le premier maître mécanicien Beyer
|
|